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Maîtriser le social selling pour les entreprises B2B en Belgique

Maîtriser le social selling pour les entreprises B2B en Belgique

Maîtriser le social selling pour les entreprises B2B en Belgique

Pourquoi le Social Selling est devenu incontournable pour le B2B

En Belgique, comme ailleurs en Europe, les cycles de vente B2B se complexifient : les décideurs sont plus nombreux, les parcours d’achat passent de moins en moins souvent par un premier contact commercial et la confiance est devenue la nouvelle monnaie d’échange. Dans ce contexte, le social selling prend tout son sens. Ce n’est pas une technique « à la mode », mais une méthode rigoureuse pour initier, nourrir et convertir des relations commerciales via les réseaux sociaux – principalement LinkedIn.

93 % des acheteurs B2B préfèrent interagir avec un expert qu’avec un simple commercial (source : LinkedIn). Et ces mêmes acheteurs utilisent les réseaux sociaux dans 75 % des cas pour se renseigner avant même de parler à un fournisseur. Les chiffres sont clairs : si vous ne vous imposez pas comme une référence dans votre domaine en ligne, vos concurrents le feront à votre place.

Social selling : définition opérationnelle

Le social selling, ce n’est pas « vendre sur les réseaux sociaux ». C’est bien plus subtil. Il s’agit d’utiliser les plateformes sociales pour :

La plateforme reine pour le social selling en B2B ? LinkedIn, sans surprise. Mais dans certains cas (industrie créative, tech, etc.), X (ex-Twitter) ou même YouTube peuvent participer à la stratégie.

Les quatre piliers du social selling sur LinkedIn

LinkedIn met à disposition des entreprises un indicateur très utile : le Social Selling Index (SSI). Il repose sur quatre piliers. Voici comment les exploiter concrètement.

Travailler son profil pour en faire une vitrine experte

Un profil LinkedIn incomplet ou générique tue la crédibilité au premier regard. Pour séduire un décideur B2B, il faut :

Cibler les bonnes personnes avec précision

Grâce à la recherche avancée de LinkedIn Sales Navigator, vous pouvez filtrer les décideurs selon :

Un exemple ? Une entreprise liégeoise proposant des solutions ERP peut cibler les CFO dans les PME de Flandre entre 50 et 250 employés. En quelques clics, vous avez une liste de prospects ultra pertinents.

Partager du contenu pertinent, pas de la promo

Le contenu est le carburant du social selling. Il ne s’agit pas de balancer vos offres du moment, mais d’apporter des réponses aux problèmes de vos clients. Voici quelques formats qui fonctionnent particulièrement bien :

Petite astuce : sur LinkedIn, le contenu qui suscite le plus d’engagement reste le storytelling avec une touche personnelle. Exemple : « Retour terrain : comment j’ai aidé une PME à transformer 3 e-mails oubliés en 40 000 € de CA ».

Interagir intelligemment avec son réseau

Avoir 5000 connexions n’a aucune utilité si vous n’interagissez jamais avec elles. En social selling, la qualité prime. Prenez l’habitude :

Le bon message au bon moment transforme un réseau en pipeline commercial. Un de mes clients dans le SaaS B2B a signé un contrat majeur après 3 mois d’interactions régulières avec un décideur via LinkedIn. Sans jamais vendre directement. Juste en créant du lien et du contenu pertinent.

Social selling pour les entreprises belges : le terrain de jeu est encore peu saturé

À la différence de marchés comme les États-Unis ou même la France, la Belgique reste encore relativement sous-exploitée en matière de social selling. Résultat : les entreprises belges qui s’y engagent sérieusement bénéficient d’un effet « first mover » non négligeable.

Quelques chiffres parlants :

Cela signifie que vous avez encore une fenêtre stratégique pour vous imposer comme référent dans votre niche, avant que tout le monde ne s’y mette.

Structurer une démarche de social selling efficace étape par étape

Voici une méthodologie que j’applique chez mes clients B2B – testée, mesurée et ajustée au fil du temps.

1. Diagnostiquer son empreinte digitale actuelle

Avant d’agir, il faut analyser. Scrutez :

Un audit initial vous permettra d’identifier vos forces et vos axes d’amélioration.

2. Former vos équipes au social selling

Le social selling ne s’improvise pas. Vos équipes commerciales doivent apprendre :

Une formation ciblée de 1 ou 2 demi-journées peut suffire à initier vos équipes. Accompagnez-la d’un guide interne et de quelques outils simples (template de messages, planning éditorial).

3. Instaurer une routine hebdomadaire

Le social selling, c’est une discipline. Voici une routine type à mettre en place :

Ce processus peut être orchestré par un commercial, un marketer ou un binôme des deux. L’essentiel : la régularité.

4. Suivre les résultats et ajuster

Mesurez chaque mois :

Testez plusieurs types de contenus, ajustez les messages, affinez les personas. Le social selling performant repose sur une logique d’itération continue.

Du réseau vers le ROI : cas concret d’une PME de Namur

Un de mes clients, éditeur de logiciel dans le secteur RH, m’a contacté début 2023. Problème : pipeline commercial en berne, peu de visibilité et commerciaux peu formés au social selling. En 6 mois, voici ce que nous avons mis en place :

Résultat ? +312 % de demandes de démo, 29 leads qualifiés, dont 8 ont converti en clients. Le tout avec un budget inférieur à 5 000 € sur 6 mois. Quand c’est bien fait, le social selling est redoutablement efficace.

Adopter le social selling en B2B en Belgique : un vrai levier stratégique

Le social selling n’est pas une technique isolée. C’est un rouage stratégique à intégrer pleinement à votre dispositif marketing et commercial. Bien pilotée, cette approche permet :

En Belgique, les entreprises B2B ont ici un boulevard à exploiter. Encore faut-il structurer la démarche, former les équipes et passer à l’action. Les outils sont disponibles. Les opportunités aussi. À vous de jouer.

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